Hobby_Camper

Le géocaching, vous connaissez ? Un drôle de nom pour une activité somme toute assez répandue. Il s’agit de randonner dans le but de découvrir une cache dont vous n’avez que les coordonnées numériques.
Un zeste de lecture de carte, un peu d’orientation, beaucoup de motivation… et un GPS au poignet, vous voilà prêt à partir à la découverte du monde. Et d’une manière plutôt originale. Car le géocaching, c’est un vrai sport. Intellectuel et physique.
La première étape consiste à rentrer les informations du lieu à découvrir sur le GPS. Souvent, il faut résoudre une énigme plus ou moins corsée pour obtenir ces coordonnées. Mais pas question de se lancer à l’aventure sans lire également la carte. Falaises, lieux humides, trous d’eau, habitations sont autant d’obstacles qui risquent de vous bloquer dans votre progression vers l’arrivée. Jouer avec le terrain, les chemins… c’est le bonheur de toute randonnée. Mais ici il y a une « récompense » au bout du chemin. Juste une petite boite étanche avec un carnet pour noter votre passage, parfois un petit souvenir laissé par le précédent randonneur et que vous remplacerez par le vôtre. Un tout petit « trésor » mais dont on se souvient au fils des caches. Car ce drôle de sport devient vite une drogue… très douce et recommandable.

        En tout cas le département du Doubs, où j’habite désormais, a compris qu’il pouvait utiliser le géocaching pour se faire connaître de manière originale.
        Le comité départemental du tourisme a organisé dans tout le département de vraies « chasses au trésor » qui conduisent au bord des rivières, sur les pistes enneigées l’hiver, dans les sites touristiques les plus discrets (mais pas les moins spectaculaires !)
        Le petit « truc » qui change tout, ce sont les énigmes qui au fil de la rando vous conduisent d’un point de vue à l’autre et vous « obligent » sans que vous vous en rendiez compte à découvrir ici un paysage, là la flore abondante ou encore un monument. La cache en devient presque accessoire. Sauf pour les enfants qui volent d’une station à l’autre dans le seul but d’arriver jusqu’au « trésor ». Mes petits enfants sont devenus des accros. A 4 et 5 ans pour leurs débuts, ils m’ont impressionné par leur résistance. Et leur visage ravi lorsqu’ils trouvent la boite, l’ouvrent, découvrent le « trésor » – qui n’ a rien d’un magot ! – donne envie de partir très vite pour une autre découverte.
                                                                                               François CAMPER.